Nous roulions au cœur d’un désert plat, vers Baghdâd, distante de 550 kms depuis la frontière. Le désert que nous traversons se compose d’une étendue de roches. Il est infiniment plat, sillonné parfois de troupeaux de chameaux et de chèvres marchant au milieu de nulle part.
Notre compagnon américain nous avait dit que la température à Baghdâd pouvait monter jusqu’à 60 degrés. Chouette!
Au fil de la route la chaleur monte, monte monte. La seule humidité apparente? celle des mirages de l’eau sur la route.
Trois couleurs prédominent: le bleu presque blanc du ciel, l’ocre du désert, le gris de la route. Elle est déserte, va tout droit, jusqu’à l’infini, jalonnée de traces de pneus éclatés. Le soleil brule, pas d’air conditionné, on dégouline sec. Un paysage monocorde.
Un panorama si monotone qu’au retour de Baghdâd, notre chauffeur s’endormait régulièrement. Sa voiture avait une fâcheuse tendance à vouloir retrouver le chemin de la liberté, vers le désert.
J’ai donc chargé mon cher époux de jouer au moulin à paroles pour maintenir notre conducteur éveillé. Ouf! fallait trouver des sujets de conversation pendant dix heures de route, pas facile.
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