Baghdâd
Des oasis apparaissent enfin, signe annonciateur de civilisation. Elles font l’effet d’une véritable émeraude, d’un joyau de vie surgissant sur cette route déserte, courant depuis des heures et des heures dans paysage de pierre, brulé par le soleil.
Enfin des villages composés de maisons de brique couleur de sable encore. On entraperçoit des femmes vêtues de noir et des troupeaux de moutons

Baghdâd, enfin, dans l’or du soir. Une ville tentaculaire bordée de cubes de béton. Une sculpture étrange surgit sur la route. Elle représente deux poignets empoignant des sabres qui forment un arc de cercle.

Des cocotiers brulés par le soleil longent le Tigre, ce fleuve mythique. On croise souvent la statue de Saddam, marchant vers la victoire…Des pochoirs sont imprimés sur les murs, reprenant cette sculpture.

Nous déambulons dans des petites ruelles bordées d’arcades, ou des hommes fument le narguilhé. Nous passons devant une place où s’élève une mosquée au dôme turquoise, à l’image des mosquées d’Ispahan, en Iran. Cette ville ne se raconte pas; on s en imprègne
On roule dans une balle cacophonie de véhicules sans âge, parfois style belle Américaines encore, taxis rouges et blanc.
Partout, Saddam, en costume occidental ou traditionnel, souriant ou l’air martial… Un stalinisme à l’orientale?

Amis voyageurs, il y a encore tant de chose à raconter que je vais le faire en plusieurs épisodes.
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