Pauvre Syrie!
On peut dire que le pays entier est en péril tout cour, ses hommes bien avant ses sites, aussi exceptionnels qu’ils soient…
Parler de la disparition de vieilles pierres peut paraître dérisoire lorsque c’est un pays entier que l’on assassine…
Je ne vais pas vous parler de la Syrie telle qu’on la présente maintenant. Je vais vous raconter sa beauté. Elle était la hier, Elle sera la demain. Et pourquoi pas?
Effacer les hommes d’un pays, effacer son histoire, n’est ce pas vouloir anéantir son âme, son essence même?
Il était une fois…. voyager en Syrie. Il était une fois où la Syrie était une destination très prisée par les touristes. On s’y rendait comme ca, en sautant dans un avion, en rêvant déjà sur les splendeurs d’un pays qui fut si longtemps au centre de l’histoire, mais pas à cause de la guerre.
C’était tout simplement une terre, au fil des siècles, qui était un trait d’union entre des civilisations les plus riches du monde. Comme en témoignent encore, ou racontaient toutes les splendeurs qu’on y découvrait.
Les cités antiques, les citadelles, les mosquées, les caravansérails, les medersas, les châteaux, les forteresses, les théâtres romains, les colonnes d’où les ermites méditaient…

Où est elle cette époque? Alors que la Syrie n’en finit pas d’essayer de survivre, je crois vous parler d’un temps qui n’est plus. Ou qui date du siècle dernier.
Je me demande toujours comment ce type, ou ce monstre, supposé être à la tête du gouvernement syrien, fait pour se regarder dans la glace tous les matins. Il a tellement de sang sur les mains.
Ca doit être lourd d’être à l’origine de toute la destruction d’un pays.,
Et de celle de la vie de ses habitants. Lourd à porter dans une conscience. En a t il une seulement?
Parler de la beauté de ce pays, c’est le faire vivre.
C’était il y a sept ans à peine, quand les Syriens, des gens comme vous et moi, nous ouvraient les portes de leur maison.