Mes six écrivains-voyageurs préférés: à lire avant de partir ou en voyage les doigts de pieds en éventail.

Nigel Barley.

Né en 1947, Nigel Barley est un anthropologue et un écrivain anglais.

Vous avez envie de suivre au bout du monde un auteur qui ne se prend vraiment pas au sérieux et vous fera rire tout au long de ses récits? Lisez le!

On reconnait le point fort des Anglais: le pouvoir d’auto-dérision. C’est donc du vrai humour. Celui où d’avoir l’humilité de se moquer de soi-meme. Jamais aux dépends de l’autre.

Je vous conseille de lire et de relire encore tous ses livres!

Au lieu de pondre des écrits indigestes et incompréhensibles qui n’intéresseront qu’un cercle très restreint d’initiés, cet anthropologue se met au niveau du « commun des mortels ».

Les récits de ses expériences de terrain sont hilarants.

Il ne s’est d’ailleurs pas fait que des amis chez les anthropologues en vulgarisant ainsi sa profession.

Mais vous, amis lecteurs, en lisant ses aventures au Cameroun ou  à Tana Toraja, sur l’ile  de Sulawesie, en Indonésie, vous vous roulerez par terre!

Les deux plus connus sont:

L’anthropologue en déroute (1983) ( The Innocent Anthropologist: notes from a mud hut).

Il part étudier une tribu au nord du Cameroun, les Dowayo. Son expérience « terrain » de chercheur-thésard part complètement en vrille. Tout échappe à son contrôle et à sa compréhension.  Il décrit tous les rôles qui lui sont attribués avec énormément humour. C’est finalement lui qui sera un véritable sujet d’étude pour ses hôtes. Tout le monde rit, lui, les membres de la tribu et vous aussi!

L’anthropologie n’est pas un sport dangereux! (Not a hazardous sport) (1989)

Nigel Barley part s’installer en Indonésie. Il s’envole vers Tana Toraja, sur l’ile de Sulawesie dans les Célèbes. Ses narrations ne manquent pas de saveur.

Les anthropologues? Ce sont ces natifs de Sulawesie qui viennent travailler dans un des musées de Londres.

Dans les parcs, ils se roulent par terre de rire en observant les Anglais tourner en rond en trainant des chiens au bout de ficelles.

Ils ne comprennent pas non plus comment les occidentaux font pour vivre si seuls….

Ses livres « l’anthropologue mène l’enquête » (1991) raconte la vie de Sir Stamford Raffles, le fondateur de Singapour,

« Un rajah blanc à Bornéo »(2003), relate la vie James Brook.

Tous ses livres vous mettront de bonne humeur et vous donneront plus envie que jamais de boucler vos valises.

Ces lectures valent la peine ne serait ce que pour une chose: découvrir le regard que les habitants du bout du monde ont sur nous.

On peut les trouver saugrenus? Eux aussi! Oublions l’ethnocentrisme!


En savoir plus sur genevetrotter

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

Une réflexion sur “Mes six écrivains-voyageurs préférés: à lire avant de partir ou en voyage les doigts de pieds en éventail.

Laisser un commentaire