Vu du ciel, apparaissent des iles montagneuses, cernées par le Pacifique. Au large, des Super-tankers qui semblent monter la garde autour d’elles.
On dirait les écailles d’un dragon, en train de faire du snorkling, tout en laissant émerger ses écailles de l’eau.
Si les passagers de l’avion le pouvaient, moi aussi, on sauterait directement en parachute pour arriver chez nous… Les uns à Kowloon, les autres dans les Nouveaux Territoires, les troisième sur l’ile de Hong Kong, Lantau ou Lamma, Cheng Chau etc. A peine arrivée, je prends le rythme. Vivre ou voyager à Hong Kong s’assimile à vivre dans un film à l’accéléré. Donc, hop, on se met tous en vitesse super-sonique, « time is money » à peine descendus de l’avion. Ceci dit, le week-end, on peut décélérer, tout de même!
Partez en farniente sur une ile, faire des trekkings dans les Nouveaux Territoires au cœur de paysages somptueux, ou naviguer en jonque avec des amis. Prenez donc le thé et manger des cucumbers sandwiches dans l’hôtel mythique le Peninsula, sur fond de musique classique, dégustez des dim sum dans une gargote locale ou rêvez sur une plage, tout simplement… la version accélérée de l’existence à Hong Kong passera au ralenti..
« Une fourmilière »! m’avait dit un visiteur de passage à Hong Kong, en réponse à ma question de savoir si il aimait le coin ou non… « Ah?!? répondis-je. Je n’avais pas remarqué, je suis une fourmi aussi, pensais-je. Certes, dans le quartier d’affaires de Central, en sortant du bureau à l’heure du déjeuner ou vers 18h, où je me servais de mon attaché case comme bélier ou comme une figure de proue pour ouvrir la voie dans la foule… effectivement.
Naissance d’un dragon
Hong Kong ne se résume pas seulement sous la définition de centre financier et d’affaires. Certes, le territoire fit partie des quatre dragons qui opéra son décollage économique dans les années 1980.