Essayez-les, ça vaut le coup! C’est une bonne tranche de vie.

Prenez le temps d’admirer les étals de plats proposés. Cela va souvent des plus classiques, style des dim sum, jusqu’aux plus saugrenus (rongeurs à l’origine inconnue sautés,  par exemple).

Connaissez vous l’odeur du toufu en train de frire? 

Non?

Vous le découvrirez en pensant marcher à coté d’égouts pestilentiels à ciel ouvert. C’est ce fromage de soja en pleine métamorphose!

Dès que vous avez choisi le plat vous mettant l’eau à la bouche, installez-vous.

Vous partagez une table avec d’autres clients, et tout le monde se mélange. C’est l’occasion ou jamais de discuter le coup avec votre voisin de table.

Ceux-ci peuvent être de jeunes cadres dynamiques, des familles réunissant trois générations d’un coup, des couples venus de tous les horizons, des touristes.

Si le menu est inscrit en chinois, et que son déchiffrage vous pose les mêmes problèmes que les tablettes de Sumer, n’ayez crainte, une bonne âme locale se chargera de la traduire pour vous.

Nous avons passé tout le diner à échanger l’histoire de nos vies avec nos voisins locaux. Ca nous a permis de tester notre chinois sur le terrain, j’ai dépoussiéré le mien, tout en dévorant une montagne d’un truc qu’on adore, les jiaozi, les raviolis chinois.

Taipei National Museum

Si vous n’avez le temps de voir qu’un site à Taipei, c’est celui-ci! À l’extérieur de la ville, consacrez lui une grosse demi-journée au minimum.

Consultez le site officiel si vous voulez avoir une idée des collections du moment.

https://www.npm.gov.tw/en/Article.aspx?sNo=02000019

Vous n’avez pas besoin d’être un grand sinologue pour apprécier votre visite.

Si vous n’y connaissez rien ou peu de chose sur la culture chinoise, une visite sur place vous permettra, par la beauté des objets exposés,  de l’apprécier.

En effet, celles-ci sont si riches – on répertorie 60. 000 objets – que le musée peut changer complètement les diverses expositions…

… Tous les six mois pendant douze ans.

Il y en a pour tous les gouts. Vous aurez l’embarras du choix entre les tripodes en bronze datant de la dynastie Shang ( 3000 J-C) et  autres objets- aussi en bronze – remontant au néolithique. Vous virevolterez de salles en salles pour admirer les magnifiques peintures, calligraphies, collections d’objets en jade, livres anciens, céramiques, bijoux et objets de la vie quotidienne des Empereurs, artisanats des diverses ethnies.

Ça change régulièrement! De quoi revenir, encore et toujours.

Le must du must si vous vous intéressez à la culture chinoise. Comptez une bonne demie journée si vous comptez sillonner les lieux en long en large et en travers.

Vous ne serez pas  les seuls.

Taiwan est la destination numéro un pour les touristes de Chine populaire. Vous les trouverez- tous- ou presque- sur place.

Bonne nouvelle pour nous voyageurs!

Compte tenu de la nature des relations  relativement froides- entre le président Xi Jin Ping et son homologue taiwanaise, l’engouement des touristes chinois à venir a largement baissé.

Chiang Kei Cheik, lors de son retrait à Taiwan, emporta une collection d’œuvres d’arts rassemblée autrefois par les empereurs dans la cité interdite à Pékin.

Dès la dynastie Song (960-1279), jusqu’à la prise de la cité interdite par les nationalistes en 1924, ceux ci envoyaient leurs émissaires aux quatre coins de l’Empire. Ces derniers étaient chargés de récolter les objets les plus beaux pour la collection personelle de l’Empereur.