Lukang à Taiwan ou les joies pleines d’inepties du voyage.

Ce temple est une vraie splendeur. C’est mon préféré.

Ce serait le premier temple bouddhiste à Taiwan. Il aurait été édifié en 1653, sous la dynastie Ming. Son aspect actuel date de 1861, c’est le mieux préservé de la dynastie suivante, les Qing.

Celui-ci est dédié à Guanyin, déesse de la miséricorde.

Quand nous sommes arrivés, on était en train de tourner une séquence de film sur la « danse du lion ».

On exécute cette danse lors du premier de l’an chinois, lors d’évènements culturels ou religieux, ou pour honorer des invités de marque.

On retrouve les mouvements de base de cette danse dans les arts martiaux chinois.

C’est une merveille. Ce temple est splendide. Comme vous pouvez le voir, il est très animé.

Ce toit, un des éléments de l’architecture traditionnelle chinoise, est un chef-d’œuvre.

Celui-ci, sculpté en caissons a un forte portée symbolique. En chinois, le caisson est nommé « zaojin » . Ce terme, à la base, signifie « algue ».

Et alors, me direz vous?

Une algue flotte sur l’eau. Elle ne coule pas. Ce toit en caissons, daté de 1831, a donc un rôle de protection. À l’époque, les temples, tout en bois, étaient sujets aux incendies.

C’est le plus vieux que l’on puisse trouver à Taiwan.

Les dragons qui s’enroulent autour des poteaux sont particulièrement raffinés. Ils ont donné leur nom au temple « Longshan » « le temple aux dragons ».

Dans le hall « aux cinq portes » C’est ici que les fidèles font leur préparatifs avant de rendre hommage aux dieux.

Un dragon en relief s’enroule autour des colonnes. On voit à l’arrière un phénix, une grue et une tortue. Ces animaux mythiques symbolisent la rareté, la bonne fortune, la préciosité et la longévité.