Rien de tel que la plage pour se requinquer…
Surtout quand elle est exotique, ne serait-ce que juste derrière nos frontières. C’est là que « l’Ailleurs » commence.
Rien que pour ça c’est intéressant d’y être.
Thalassa, Thalassa! « La mer, la mer! s’exclamaient les Grecs dans l’antiquité, quand, après une longue odyssée, ils atteignaient enfin la grande Bleue.
Quelques siècles plus tard, nous aussi.
Sus aux plages!
Au départ de Rome, cap vers le sud, on a poussé notre cri de guerre, avec le même coffre- ou presque- que Tarzan.
On garde en mémoire quelques bon souvenirs…
Comme celui de la fraîcheur d’une baignade dans une mer indigo. Surtout après s’être transformé(e) en centrale nucléaire ambulante sous un soleil absolument déchaîné.
Ou de la caresse du sable sous nos pieds. Ou encore de la beauté de la lumière sur la mer un matin d’été ou en fin de journée. Rien que des tons bleu et or.
Explorons le golfe de Gaeta.
Les cotes sont découpées en baies successives. certaines en forme de croissant. On dirait qu’une une bouche géante les a croquées pour gouter.
La mer est chaude, longée de plages, de sable, pour la plupart, ou de criques minuscules.
Des montagnes longent la mer, à l’image de marches géantes. Les iles au large? De petites merveilles.
Les plages sont carrément très civilisées. Installés sur l’une d’entre elles, vous ne mourrez ni de faim ni de soif, encore moins d’ennui.
Aucune chance de vous transformer en morceaux de charbon (cause trop de soleil). Sauf si vous le faites exprès. Sur place, on a pensé à tout.
En plein été, celles-ci sont un tantinet plus fréquentées que les oasis du Sahara.
Elles sont aussi peuplées-ou presque- que les grains de sable colonisant les dunes de désert.
Je vous rassure, ce n’est tout de même pas à ce point:

Cette photo n’a PAS été prise en Italie.
Vous pouvez continuer à y aller. Le pays en question s’étire un peu plus à l’Est.
Donnez vous votre langue au chat???. La réponse est à la fin de l’article.
Les plages pas sauvages du tout et victimes de surpopulation éhontée, normalement, nous font toujours fuir.
Allez savoir, était ce que parce que nous étions en Italie? Était-ce déjà le début de l’ exotisme, une nouvelle expérience?
Ce que nous aurions trouvé parfaitement insupportable a pris ici une tournure rigolote.
Une plage en Italie est une vraie tranche de vie.
C’est un peu comme une tranche de pastèque que l’on croque à pleine dents en savourant un spectacle permanent. Comme au théâtre.
Sur une plage en Italie méridionale.