Nous avions loué une maison dont le propriétaire nous désaltérait régulièrement à l’aide de Frizzante.
Rien de tel que de petites bulles exotiques à l’ombre d’un Bougainvillier.
On le déguste quand la lumière prend des tons vermeil, à l’ombre des palmiers, des orangers, et des citronniers. Une végétation version Méditerranée dans laquelle on se sent si bien.
Si vous n’aimez pas du tout les hordes, vous pouvez toujours venir …
… en fin de journée, en septembre ou en juin avant le grand Boum des vacances estivales.
Quand il neige, aussi.
L’été, les plages sont domptées. Le sable disparaît sous des armées de transats et de parasols. Ils me font penser à des bataillons de légionnaires armés de boucliers en forme de rectangles.
Ils observent une formation en quinconce pour partir à l’assaut de la mer. Ou s’en défendre.
On réussit tout de même à trouver quelques grains de sable rescapés. S’allonger à même sur le sable. sur quelques centimètres carrés. Sacrilège!
Une fois le parasol vissé…
Que le spectacle commence!
La plage du village de Sperlonga
Sur la plage, vous pouvez venir tout nu.
N’oubliez pas l’essentiel, tout de même.
Votre porte-monnaie. On vous fournira tout ce qui vous manque et tout ce à quoi vous n’auriez pas pensé une seule seconde.
Si vous avez oublié votre bouée, votre canot de sauvetage, votre nuisette, votre parasol, vos serviettes, votre maillot, vos sous-vêtements, votre chapeau, vos bijoux vos sacs…
Sans oublier les rafraîchissements, les noix de cocos, les crèmes solaires, et tout ce qu’on peut imaginer…
Qui, de fil en aiguille, a un rapport de plus en plus lointain avec le nécessaire sur une plage,
Pas de problèmes, ils viendront tous à vous!

Les madones locales peuvent s’avérer être de féroces clientes qui ne se laisseront rouler ni dans le sable, encore moins dans la farine.
Le vendeur est lui aussi « haut en couleurs ». Si vous assistez à une tractation commerciale, écoutez la jusqu’au bout. Cela développera vos talents de négociateurs.
Gare à la camelote!




En fin de journée, explorez le village, en arrière plan. Ces maisons ocre semblent se grimper les unes sur les autres pour mieux voir la mer. Elles ne manquent pas de charme.

Il n’y avait pas de marchands ambulants proposant de chaussures de ski ni de costume d’astronautes. Tout le reste y était.
Gong! Est-ce celui d’un monastère bouddhiste?
Non. Il est 18h. Un repli général s’opère. Tous, toutes générations confondues, (donc de 0 a 105 ans environ) repartent dans leurs carrosses.

La route les ramenant à leur camp de base se réincarne alors en immense chenille à roulettes. Les membres composant l’insecte peuvent mettre 1h30 à parcourir… 30 km.
Tout le temps d’admirer le paysage, donc, version ralentie.
Qu’on se le dise!