Kaohsiung: une New-York taiwanaise

Il y a des endroits dans le monde où on se sent bien tout de suite, comme à Taiwan de manière générale. En particulier à Hualien et sur la cote Est, mais aussi à Kaoshiung.

Mais où diantre se trouve cette ville???

Ici:

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On pourrait penser que c’est une ville du bout du monde, perdue avec elle-même. Pas du tout.

Kaoshiung est la ville, le hub du Taiwan méridional.

Le plus gros centre d’industrie lourde et de pétrochimie du pays? L’heureuse détentrice du treizième port le plus actif au monde? La deuxième ville la plus importante après Taipei?

Vui, vui. Mais quand on la définit sous ces traits, ça ne donne pas envie d’y aller.

Impressions

Kaohsiung est une ville qui vibre, crée, chante, bouge, respire, court.

Elle se découpe en de larges avenues lumineuses, bordées d’immeubles, qui laissent passer la lumière et débouchent sur le ciel.

Le port, la mer, les collines, les plages: c’est une ville qui laisse place à l’espace, la nature, et la mer, surtout, encore et toujours.

Elle est imprégnée d’une atmosphère dynamique qui donnerait presque envie de voler.

Il y a des business people, mais aussi des jeunes artistes, et des jeunes tout court. Ce sont eux qui donnent une cure de jouvence à une ville qui se réinvente tous les jours. Place à la vie et la création!

Donc, allez-y!

On est tombé sous le charme.

Elle est tout à fait sympathique. Même si les habitants sont plus speed que sur la cote Est, ça reste une ville qu’on apprend vite à aimer. Qui se laisse apprivoiser? Nous par la ville ou la ville par nous? En tout cas, ça marche.

Est ce par le bleu électrique de son ciel, ou la mer, qui est toujours là?

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Pourquoi Kaohsiung?

  • Parce qu’elle s’étire au bord de la mer. Elle est ouverte sur le grand large.
  • Elle est dotée de longues et larges artères qui laissent passer le soleil. Ici point de bouchons tentaculaires. Même les taxis prennent leur temps.
  • Kaoshiung respire! La ville est dotée de parcs, de plages, de pistes cyclables et surtout de longues jetées, le long de la mer.
  • Celles-ci sont aménagées pour les piétons, les joggeurs et les cyclistes. On peut se baigner sur les plages en ville ou faire son jogging.
  • Vous pourrez aussi déambuler  le long de la rivière Amour qui traverse Kaohsiung. Avec un nom pareil! Vous pourrez sombrer dans le romantisme.
  • Sur le port, il n’y a pas de marins « qui chantent les rêves qui les hantent » comme dans le port d’Amsterdam (ou peut-être que si). (Just in case, je fais référence à la chanson de Jacques Brel). Les marins sont surement quelque part sur le port, mais les artistes aussi.

Au bord de l’eau, s’élèvent leurs œuvres. On fait place à la culture.

  • Ici, le business semble presque s’effacer devant la créativité. Dans l’art contemporain ou non,  dans la musique, le jazz…
  • Sur le port  de Kaohsiung il y a parfois des chanteurs de rock taïwanais  s’égosillant sous un ciel électrique. L’atmosphère prend des  parfums version Woodstock 2018.
  • On est loin du cliché ultra basique « Time is money » qui colle à l’Asie.
  • Des  ferrys triangulaires joignent l’île de Cijin, où le temps ralentit.
  • À une heure en bus de Kaoshiung une superbe campagne vous attend. Avec des temples qui valent le voyage.
  • Les musées n’ont décidément rien à envier à personne. Ils méritent une visite.
  • Terminer sa journée en contemplation d’un coucher de soleil, du haut d’une colline, face à la mer…
  • Kaohsiung by night: après un diner au marché de nuit, grimpez dans le plus haut gratte-ciel de la ville pour voir le panorama avant d’aller écouter du jazz dans un des bars.

Voila quelques bonnes raisons de poser ses valises ici, quelques jours.

Explorons tout ça de plus près!

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