« L’habit fait le moine »(ou la sœur, la bonze…)
Veillez toujours à avoir des vêtements propres et une allure soignée : là aussi, c’est une question d’image et de respect des personnes dans le pays dans lequel vous voyagez.
Sans devoir garder votre tailleur pantalon sorti tout droit du bureau, ce n’est pas parce que vous êtes à l’autre bout du monde que vous devez vous muter en tableau abstrait vestimentaire aux fumets douteux.
A titre d’exemple, les Thaïlandais ont des termes très péjoratifs pour désigner le laisser aller vestimentaire de certains étrangers se déplaçant dans leur pays, sans parler du manque total de respect conséquent… Vous n’y verrez jamais une personne habillée de manière négligée, quel que soit son statut social.
- Un peu de logistique
Pourquoi n’apprendriez-vous pas quelques rudiments de la langue locale ? C’est un sésame !
Prenez un petit sac à dos où vous conservez vos biens pour une journée d’exploration : portez-le à l’envers sur le ventre, ça évitera les vols et les mains baladeuses. Évitez les foules.
Évitez de garder vos objets de valeur dans un sac à main. Argent, passeport doivent être impérativement glissés dans une ceinture sous les vêtements ou dans le coffre d’un hôtel d’une bonne catégorie. Dans un hôtel bon marché, il vaut mieux garder vos valeurs avec vous, bien cachées.
- Renseignez-vous sur le statut de la femme dans le pays que vous souhaitez visiter
Les femmes locales restent elles le plus souvent à la maison, ou, si elles voyagent sont-elles toujours accompagnées ?
Si le pays est touristique, est-ce un terrain de chasse pour certaines femmes occidentales en mal d’amour ??
Si la réponse aux deux questions est «oui » il est bon de savoir que la femme occidentale voyageant seule est considérée comme « libre ». Quelques conseils sont donc bons à prendre.
Pour éviter les regards lourds, portez des lunettes de soleil. Comme on ne peut pas porter des lunettes de soleil à la nuit tombée, ce n’est pas pratique, il vaut mieux éviter de soutenir un regard masculin.
Quand j’étais en Inde, machinalement, je soutenais, machinalement le regard de mon interlocuteur. J’avais beau être en compagnie de mon époux, l’attitude du personnage sous- entendait qu’il prenait ça comme une invitation (à je préfère ne pas savoir quoi). J’ai vite retenu la leçon.
Évitez tout contact physique. Un sourire peut être mal interprété, et certains de vos interlocuteurs peuvent choisir d’y voir tout un monde d’opportunités auxquelles vous n’auriez même pas pensé… Une invitation n’est pas anodine..