Dans trois mois, on part à l’autre bout du monde…

Chouette!

Un soir, votre mari ou votre épouse rentre du bureau, vous venez de rentrer du vôtre.

Il (ou elle) vous demande: « Ca te dirait d’aller vivre à Vladivostok? »

L’idée marche dans les deux sens. L’épouse aussi peut constituer le Mig 23 à l’origine de l’expatriation familiale.

Alors comment gérer cette future expatriation?

AH!?

Tout va bien ici, vous adorez votre travail. Votre famille, vos amis, vos réseaux,  vos racines  sont toutes, absolument toutes, ici. Vos enfants sont comme des poissons dans l’eau à l’école.

« Ah! » Dites-vous! « Mais où va-t-on donc??? New-York, San Francisco, Rio, Hong-Kong? »

Mais… Il y a aussi des villes comme Karachi, Mombassa, Astana, Ulan-Bator, Dhakka où Bruxelles au rang des expatriations possibles.

Tout ceci représente un sacré changement à 180 degrés (pas 360).

Un virement de bord total ne faisant de votre quotidien actuel plus qu’un lointain souvenir…

Comment allez vous gérer la nouvelle?

Votre réaction peut être:

« Tiens, pourquoi pas? »

ou: « Quoi! tout larguer pour te suivre? » « Et mon boulot, les enfants, la maison, l’éléphant qu’on vient d’adopter? »

ou: « Mais que diantre irions nous faire dans cette galère??? »

ou: « … cool de voir le monde et de changer de cadre… Comment, c’est, là bas?

Ou, le plus souvent, tout en même temps.

Je vous épargne tout le panel des réactions potentielles, mais grosso modo, elles se résument à ce que je viens d’évoquer.

In fine, le pouvoir de conviction exceptionnel de votre moitié atteint son objectif. Il (elle)  a enfin le poste de ses rêves.

Partons explorer le monde!

Pour vous, et vos enfants, bref toute la famille, ce sera une expérience enrichissante.

C’est toujours bien de sortir de sa bulle!

Mais…

Questions existentielles