Ca y est, votre époux vient de décoller, cap sur le bureau local.
Ne fixez pas la porte qui vient de se refermer en laissant remonter à votre esprit la question » qu’est ce que je fais la? bouh je ne connais personne, etc etc. »
Ca m’est arrivé. Dans l’expatriation, il y a des hauts et des bas.
Que faire?
Sortez! Explorez, prenez l’air et vos repères.
En explorant votre nouvelle ville, vous ne serez plus qu’un regard et vous vous oublierez. C’est toujours fascinant de découvrir un nouvel endroit!
Allez vous balader!
Créez votre nouveau réseau.
Contactez les associations de Français à l’étranger.
(ou des associations d’autres étrangers à l’étranger, il n’y a pas que les Français, et ce sera encore plus intéressant).
Téléphonez à « Ville accueil pouet! »
(Port Moresby accueil, etc, là où vous êtes).
Ils – ou plutôt elles- organisent régulièrement des « cafés » et vous inviteront à y participer.
Si vous avez des enfants, l’école ou la crèche sera toujours un moyen de rencontrer d’autres parents.
N’oubliez pas:
Vous n’êtes pas seule à être toute seule.
On est toutes passées par là en arrivant dans un pays. Il y en a d’autres toutes seules qui seront ravies de converser. On est amenés à rencontrer de belles personnes que l’on n’aurait pas rencontré enfermées dans notre bulle.
Rencontres positives ou moins intéressantes, il faut y aller!
Dites vous que vous faites de l’ethnologie.
C’est une source de premiers contacts.
Allez-y!
N’attendez pas qu’on vienne vous voir. Laissez votre timidité sur le pas de la porte, allez vers les autres. Sinon, vous repartirez encore plus déprimée qu’en arrivant.
Se créer un nouveau réseau prend du temps.
Jetez-vous dans la mêlée.
Imaginez vous que vous faites partie d’une équipe de rugby. Allez chercher le ballon!
Les groupes d’expat constituent un grand melting pot sociologique. On mélange les générations, les milieux, vous rencontrerez des personnes que vous n’auriez pas rencontrées autrement…
Les associations organisent des activités, que ce soit des visites culturelles, des activités sportives…
Vous n’êtes pas obligée de prendre de cours de cuisine -personne n’oublie jamais d’en proposer- où que vous soyez dans le monde.
(Personnellement, je n’ai jamais considéré une casserole comme source d’inspiration).
Il y aura peut-être une activité qui vous intéressera.(Non, il n’y a pas que des cours de macramé).
Fuyez les ondes négatives
N’écoutez pas les commentaires négatifs sur le pays et ses habitants.
Un conseil, fuyez!
Vous rencontrerez d’autres personnes qui valent la peine.
Nous en avons rencontrés, ce sont toujours d’excellents amis que nous continuons de voir. On ne les aurait pas rencontrés en France, ils étaient déjà à l’étranger!
Ces associations peuvent vous mettre le pied à l’étrier à votre arrivée.
Ceci dit, On peut avoir vite fait le tour de la communauté française. Tournez vous sur les autres étrangers vivant dans le pays. J’ai eu la chance à Hong-Kong d’avoir des amis d’un peu partout dans le monde. On a tout de suite une autre dimension
Mais vivre à Hong-Kong n’est pas la même chose que vivre à Ryadh.
Chaque pays demande une phase d’adaptation plus ou moins longue.
Par exemple, vous aurez peut-être besoin, perché en haut d’une tour à Pékin, d’un peu de temps pour d’oublier votre appartement cosy ou maison avec jardin.
Alors passez à l’action!