Ce n’est pas une plongée marine mais terrestre..
Ce n’est pas une plongée routière dans les méandres des courbes sinusoïdales genevoises ou suisses.
Voyageurs, nous ne savons plus distinguer entre l’eau et la terre, le vert de la forêt et l’émeraude des rivières gorgées des eaux tropicales en saison des pluies
Sous l’équateur, il y a juste une saison un peu plus sèche que l’autre. Mais toujours de la pluie. Préparez vous réincarner en une sorte de pirogue à deux pattes. Ne vous inquiétez pas: ce n’est pas permanent, et on s’adapte.


Explorateurs des mystères de la jungle de Bornéo, nous partîmes un matin en expédition dans la foret primaire.
Exploration de la Jungle du Sarawak
Nous n’arrivions pas en conquérants mais en voyageurs assoiffés de tout apprendre, de tout découvrir.
De l’eau, que d’eau, à propos. Notre embarcation survole les petites rivières qui s’ouvrent difficilement un chemin dans les mangroves, bordant les lianes enchevêtrées à un tel point qu’on ne sait plus où est le début de la fin, y en a t il seulement un?
La brume matinale se déchire sur des pains de sucre, on virevolte sur les eaux. On croise les villages Hakkas, les « long houses » des maisons communautaires juchées sur des pilotis salutaires.
Lorsque l’on met pied sur une terre plus ou moins ferme, l’eau a déjà fait disparaitre le sentier qui doit nous conduire à une grotte si grande qu’on en connait le début mais à peine les extrémités. C’est une sculpture de la Terre lorsque celle ci s’est formée au matin du monde.
Grumpy, même à l’autre bout du monde